Le brouillard venait de tomber sur le lac. Le passeur attendait sagement l'arrivée d'une nouvelle personne, bien décidé cette fois à ne pas manqué l'arrivant.
Une grande et imposante silhouette émergea de la brume. Sa démarche était étrange, mais le passeur compris rapidement pourquoi. L'homme avait le torse découvert et un simple pagne cachait ses attributs, le plus marquant était certainement ses jambes, des jambes de cheval.
Le visage de l'homme était sévère, il portait fort bien la barbe et une grappe de raisin lui servait de couvre-chef. Lentement, il approcha du passeur.
Tu es encore vivant vieille carne déplumée !
J'ai toujours cru que tu finirais dans le ventre du monstre. Maintenant ta peau doit être tellement désséchée que jamais il n'osera te manger.
Silène renifla l'air, et jeta un regard sur le passeur.
Gredin, Vilain, comment oses-tu !. Il approcha son visage pour le mettre en face de celui du passeur. ça pue l'alcool dans ton sac, 1/3 de miel mélangé avec du cidre je dirai. ça doit taper dans les 15 °. Et tu ne me l'aurais pas proposé je suppose !
N'oublies pas que l'on me surnomme le maître de l'ivresse, passeur.
Silène s'installa ensuite dans la barque et attendit.
Mène-moi à bon port, j'ai un message de dionysos à porter aux maître de ces lieux.